C'est une nouvelle lecture de l'écrivain Armel Job, un livre publié en 2022 chez Robert Laffont.
Résumé : Dans quel engrenage sommes-nous entraînés lorsque les circonstances de la vie nous poussent à modifier des faits trop têtus ? Un Père à soi explore avec une virtuosité époustouflante les effets, parfois terribles, de nos arrangements avec la réalité. Une belle complicité, une entreprise paysagiste prospère, deux grands enfants à l’université : tout sourit à Alban et Lydie Jessel. Jusqu’à ce coup de téléphone d’une jeune inconnue, un soir, alors qu’Alban ferme son bureau. Sans en parler à son épouse, à qui il dit pourtant tout, Alban accepte de rencontrer la jeune femme. Elle lui explique avoir accompagné les derniers jours d’une certaine Michelle. Et exécuter sa dernière volonté : Michelle voulait qu’Alban sache, après sa mort, que sa vie durant elle n’avait jamais aimé que lui… Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Alban n’a aucun souvenir de la moindre Michelle. Quoique… Peu à peu, presque malgré lui, il se remémore ce bref épisode amoureux de sa jeunesse qu’il pensait avoir oublié, et dont les conséquences sur sa vie, la vie de sa famille et celle de son étrange messagère vont remettre en question tout ce qu’il a, croyait-il, construit de plus solide.
Mon avis : Armel Job raconte dans ce roman l’histoire d'Alban Jessel. Nous sommes en avril 2018, il est marié avec Lydie et ses deux enfants font son bonheur. Professionnellement, il est aussi comblé.
Un appel téléphonique bouleverse son quotidien. Virginie Lambert aimerait le rencontrer.
L’histoire se passe à Liège, en Belgique. Les deux personnages principaux assurent alternativement le rôle du "Je narrateur".
La question principale de ce roman est : comment aimer ?
-en secret
-par dose
-complètement
Premier amour ou amour éternel. On étale le sentiment à l'égard d'une femme, de ses enfants ou de ses parents. Et la vie trace puis l’amour se révèle être un feu de braises qui illumine chaque jour, mais les flammes s’échappent, l’ardeur s’amenuise, tout respire sans surprise.
On revient à son enfance, on revient à son premier amour.
L’adolescent timide qui cherche sa personnalité, son envie et ses désirs.
Est-ce possible de tenter un nouveau départ ? Un frisson, une surprise, un désir : à 45 ans, on n’espère pas, on retrouve.
Armel Job délivre encore une fois une histoire telle une partie de billard où l’on tente de jouer, de frapper, mais surtout d’éviter de retomber dans la solitude ou le chemin d’une existence bien rangée.
Il n’y a certainement que le désordre pour remettre en place chaque personnage dans sa propre perception de la vie. Comment avoir une histoire bien à soi ?
