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marchons...MARCHONS...

Aujourd'hui a lieu la marche contre les violences faites aux femmes.

Violences physiques, psychologiques ou sexuelles, elles se terminent souvent dans la mort causée par un féminicide ou un suicide.

Et si elle s'en sort ?

Elle a peur, elle fait des cauchemars, elle n'a plus confiance en l'autre...

Qu'est ce que l'on peut faire alors ?

Peut être les écouter, non ? Il serait temps ?

Les réseaux sociaux partagent les #JeMarcheLe23, #NousToutes, #StopViolencesFaitesAuxFemmes. Les télévisions retransmettent des images de différentes manifestations organisées en France. Ce sont des femmes qui ont subi, qui sont révoltées de voir et d'apprendre ce qui se passe chaque jour, n'importe où !

Les femmes concernées aujourd'hui, elles sont chez elles, elles ne peuvent regarder ou dire parce qu'il est là, éteindra la tv ou changera la chaîne, un peu de musique pour se distraire ou un bon film, c'est tellement plus intéressant. Parce que pour lui, tout ça ne sert à rien, ce ne sont que des femmes qui auraient sûrement mieux à faire que de se promener dans Paris ou dans une grande ville.

Pourquoi je vous dis ça ?

Parce qu'il était comme ça, comme il trouvait grotesque ces manifs. N'avaient-elles rien de mieux à faire que de marcher ,en jupe ou avec des copines, en riant en plus.

Où étaient leurs maris, leurs enfants ?

Il se pavane dans son canapé, clamant que souvent elles l'ont sûrement mérité par leur façon d'être ou de s'habiller, quelque fois parce qu'elles ne savent pas rester à leur place : celle de la femme ( à obéir ).

Alors moi ? Je les enviais ces femmes, elles étaient tellement libres : physiquement avec une liberté d'expression incroyable, une aisance, une révolte mais une grande liberté : La liberté de dire et d'être.


Aujourd'hui où j'en suis ?

Mieux, beaucoup mieux... J'habite une petite ville où il n 'y a pas de manif, pas de marche parce qu'au fond, nous serions guère beaucoup. Car lui se pavane encore à dire que si je suis partie c'est parce que je suis méchante et que l'ai abandonné comme un enfant. Le pauvre, il n'a plus son jouet.

Il a été condamné avec sursis, ses armes ont été perquisitionnés et détruites, par ma faute dit-il (lui, la victime d'une femme qui l'a laissé seul et qui ne lui fait plus à manger ou va chercher sa bouteille...).


Mais la société ou plutôt la justice pour le moment m'a indiqué que tous les 15 jours, je lui apporterai nos enfants en terrain neutre, dans un local.

Stupéfaction ! il ne s'attendait pas à ça ! Est ce digne de lui ? La réponse est pour bientôt !


En attendant, après plus de deux mois de grenelle pour les violences faites aux femmes, pour ne plus que cela arrive... Quoi ? Ces féminicides que les associations dénoncent chaque jour !

On donne encore aujourd'hui l'opportunité à de "pauvres hommes violents" l'heure et le jour, l'endroit où trouver cette "saloperie de femme" qui a tout foutu en l'air !


Alors, aujourd'hui, je ne marche pas, j'attends et j'espère. Quoi ? Je ne sais même plus... MAIS toi qui est aussi coincée chez toi avec lui, pars... PARS mais aussi loin que tu peux. Et prépare ton départ, car dans sa tête, tu ne peux pas être comme elles (celles qui se révoltent, celles qui parlent aujourd'hui) parce qu'il te fait peur.

J'ai un secret : c'est ce qu'il croît !


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