"Le combat d'un ange"
Une nouvelle chronique pour une auto-édité que j'affectionne beaucoup. Les lectures sont décontractantes. Un livre pour le week-end et c'est parti...
Résumé : Le Nord et le Sud : Snofjell contre Vikmund se font la guerre. Au milieu, un champ de bataille. Une jeune fille, Solveig s'embarque le jour du bal de fin d'année pour une guerre indéfinie. De l'autre côté, Lev, un militaire qui sert son pays. Défendre est sa vocation. Entre tuer et défendre, il y a des choix à faire...
Mon Avis : Et si le devoir nous arrachait à la vie ?
Au début du roman d'Isabelle Morot-Sir, je me retrouve plongée dans le film "Stalingrad". La guerre, héros malgré tout et une tête d'ange à l'honneur. Pourtant l'auteure déploie deux entités. La femme savante contre la femme au foyer. Travailler afin de gagner sa vie contre être utile dans une société polyvalente. Quelle est la meilleur façon d'être ? Certainement chacune à leur manière. Mais lorsque ces deux visions s'échouent sur un terrain de résistance : ça se provoque, ça se juge. Combattre ? Plutôt survivre, alors on s'écoute, on s'observe, on épate.
Le mélange de l'impudence et de l'attention réjouis mon âme romantique. On aurait beau écrire cent fois ce genre d'histoire, une peut se détacher, se fondre dans les sentiments. Quoi l'amour ? C'est pas si simple, on se cherche, on s'invente puis on se trouve.
"Il lui retournait son regard et sous ses yeux elle n’était plus « l’ange de la mort », elle n’était plus un soldat, elle était une femme et seulement une femme. D’un mot, d’un geste il parvenait à effacer les années passées à ramper dans la boue afin de ne voir que la femme qui était en elle. C’était si nouveau ! Au demeurant tout l’était, y compris cet amour neuf, fragile, interdit."
Ma conclusion : Le reflet du thé s'inscrit dans la lecture du weekend. Posée, la tasse à portée de main, une chaleur réconfortante, le thé se boit avec un goût de miel et un soupçon de gingembre.
Ma note : 5/5
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