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Ce que je voulais vous dire

Anaïs Nin


Après Gisèle Hamini, me voici en compagnie D'Anaïs Nin. Encore une fois, je suis marquée par ce féminisme au gout d'égalité homme/femme. Il n'y a pas chez l'une ou l'autre une revendication de la femme au singulier. C'est surtout une recherche de soi-même et dans un même temps un tableau où le vivre ensemble est paisible et surtout possible. Anaïs Nin est le féminisme choisie sans déclaration de guerre, sans renier l'homme mais en cherchant la foi en soi afin de découvrir et de choisir selon ses envies et ses croyances.



Anaïs Nin veut nous aider à retrouver la foi. Quelle sorte de foi ? Une foi en nous.

Si je vous dis : avoir la foi en la perfection, l'évolution, le développement et la disparition des préjugés, ça vous parle ?

On peut dire que c'est une façon de se créer soi-même.

Ajoutons le nombre de personnes extérieures nécessaire à votre propre évolution. C'est ainsi que se confrontent la richesse intérieure et la richesse autour de soi. Il y a conflit donc révolte, ce n'est pas une quête pour acquérir autre chose, mais contre autre chose.


En somme, Anaïs Nin insiste sur le fait que le nombre d'individus censés agir ensemble cherche inlassablement la différence. Et pourtant, le futur dépend des relations entre les humains. Lorsqu'elle établit ces entretiens entre 1966 et 1973 devant des étudiants, elle est face à l'avenir.

Elle affirme que plus nous avons accès aux informations et à la technologie, plus nous sommes enfermés.

Aujourd'hui, les chaines infos tournent en boucle et nous sommes présents sur les réseaux sociaux, mais il est vrai que nous pouvons nous poser la question : sommes-nous vrais ? Sommes-nous riches de relations et de connaissances ? Sommes-nous capables de faire quelque chose de tout ce qui nous entoure ?

Anaïs Nin déclare dans ce livre que tout ceci nous enferme dans nos échanges, nos partages et nos émotions. Pourquoi ?

Parce qu'avoir accès aux informations négatives, à la tristesse et à la peur, nous invoque de nous protéger, de se replier, car nous avons tous peur de souffrir. Nous sommes capables de dégager une image heureuse et positive, mais nous refusons le malheur des autres.

Anaïs Nin parle beaucoup de création et de rapports aux autres.

Pendant le confinement, nous avons établi des passerelles pour ne pas être seuls, certains se sont sentis isolés alors que d'autres sont allés au-delà de leurs envies et de leurs quotidiens. Une réflexion, un retour à soi-même qui pourtant nous a apporté la fracture, car la demande était devenue personnelle.

Agir ensemble ? On parle aujourd'hui de conflits et de sursis planétaires. Nous avons trouvé refuge dans la bulle quotidienne. La nouvelle génération est importante. Nous la regardons et nous avons peur parce qu'elle est plus personnelle et moins capable de se projeter en avant. Sommes-nous coupables ?


Ce livre est une réflexion sur l'avenir de l'être humain. Toutes les balises ont été balancées dans une génération qui voulait transmettre afin de nous protéger et pourtant nous n'avons rien entendu. Lisons et relisons, le futur est présent dans le passé. Échangeons dans le partage et la création en comprenant les autres qui nous aideront à nous connaître nous-mêmes sans peur. C'est ainsi que l'on trouve la liberté. Quand nous a-t-on menti ?



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